lundi 27 janvier 2014

Sur le camino du Paraguay, avec jop lagadec et les pieds moisis !!!

Hola, tout le monde,

C'est par une fine critique gastronomique, digne du Joël Robuchon le plus étoilé des ploucs que je vais commencer ce deuxième épisode littéraire. Comme je vous l'avais annoncé dans le premier article, je devais remplir un objectif de la plus haute importance à Montevideo. Pour ceux qui seraient atteint, dans leur jeune âge, par la maladie d’Alzheimer. Il s'agissait de déguster de la sole, avec du vin blanc pétillant.  

sole (lenguada) avec un vin blanc pétillant (médio y médio).


C'est au marché au poisson, sur le port de Montevideo, qu'il est possible de savourer ce met délicat entre tous. Le vin blanc medio y medio est un mélange, léger et fruité de Champagne et de vin blanc sec, vous pouvez tester chez vous avec du mousseux et du gros plan nantais, pour voir ce que ça donne. Le poisson était finement grillé et craquait sous la dent affamée. Quand au riz, un basmati de premier choix, cuit à point, ni collant ni trop dur, qui calait son homme comme il faut.

Plage Rodo, Montevideo.



Pour ce qui est, du reste, Montevideo est une ville de toute beauté, au charme surprenant, et à la population accueillante. La ville est baignée par le Rio de la Plata qui fait entre 48 et 215 km de large. Autant dire qu'il est difficile de distinguer la rive argentine. Mais avantage considérable on peu se baigner sans soucis, dans les deux plages du centre ville, un peu comme à Plougou, pour les habitués de la rivière du Bono. Pour ce qui est de se déplacer, c'est un peu la guerre, les bus roulent à toute vitesse et impossible de trouver un plan des transports en commun, ça n'existe pas. Ce qui oblige à demander sans cesse son chemin, c'est comme ça que j'ai appris que la relation extra conjugal de notre président était connu outre-Atlantique, une vieille dame, m'affirmant, sourire au lèvre que notre cher président est un "Bandito". Mais rassurez-vous je me suis insurgé, et j'ai rétablit l'honneur de la France dans cette affaire.


Affiche de 1915 pour le carnaval de Montevideo. 
répétition du carnaval, parc Rodo, Montevideo. 



Le mois de janvier et de février, est aussi synonyme de carnaval, dans toute l'Amérique Latine. C'est un peu le même principe que les bagads, il existe plusieurs "compagnies", qui peuvent s'affronter dans des concours. Quand à la musique, il y a tout les ingrédients d'un bon gros son tribal, des percutions, des danses de fou, on se croirait presque à Ozora.
Historiquement c'est un mélange entre des fêtes religieuses importées d'Europe, païennes ou catholiques, qui ont de tout temps permis d'aménager des espaces de liberté individuel et collectif au sein de la société. Et les défilés d'esclave qui avaient lieux, dans la ville de Montevideo à l'époque coloniale. Plusieurs fois au cours de l'année les esclaves se réunissaient et marchaient jusqu'aux remparts de la ville (par exemple pour célébré le nouvel an), cela permettait aux descendants africains de perpétuer leurs traditions: chants, danses, interdit le reste de l'année.


Enfin, je voudrais finir par un avertissement solennel, il faut arrêter de confondre, à tout-bout-de-champs, Paraguay (meilleur pays d'Amérique Latine) et Uruguay. Pour vous aider dans cette démarche, je vais, citer quelques exemples qui parleront à chacun :

1) Le Paraguay n'a pas de mer "c'est une île entouré de terre" comme l'a dit Roa Bastos, l'Emile Zola Paraguayen. L'Uruguay est sur la côte atlantique, coincé entre le Brésil et l'Argentine.

2) Le Paraguay, est le plus gros producteur au monde de marijuana , et la "paraguayenne" est connu dans toute l'Amérique Latine, cependant la consommation et la production reste illégale dans la loi. L'Uruguay pour sa part à adopté le 10 décembre 2013, la loi autorisant la production et la consommation de marijuana sous contrôle de l'Etat.

3) la boisson fétiche de l'Uruguay est le maté (chaud), au Paraguay c'est le Téréré (maté glacé). Viendra plus tard un article complet sur ce doux breuvage.


Ma prochaine mission sera d'aller me faire faire une coupe de cheveux d'indien chez le coiffeur.
Sinon rendez-vous, sur la route de Buenos Aires, en février.

Bisous, kennevo les bouseux, et yermat à tout le monde.






  







  
 






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